musicothérapie

musicothérapie

argumentaire de la recherche

L'argumentaire complet est rédigé sur ce site dans un "article". Voici les questions que je me pose, et pour lesquelles je souhaiteraisune réflexion collective des professionnels.

"Qu'en est-il aujourd'hui, dans la pratique quotidienne des musicothérapeutes? Comment choisissent-ils de faire entendre tel CD, tel extrait musical? qu'est-ce qui guide leur choix? quelles questions se posent-ils au moment de sélectionner une oeuvre? ...

MERCI DE VOTRE COLLABORATION.
François-Xavier Vrait


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Bonsoir,

Je travaille en IME (enfants déficients intellectuels) en tant que psychomotricien (depuis 95) et un peu en tant que musicothérapeute (2005).

Suite à ma formation au CIM, j'ai mis en place au près de 3 jeunes de l'IME une prise encharge en musicothérapie receptive. Je débute donc dans ce type d'approche (j'utilise la musique dans ma pratique de psychomotricien depuis 91, année de l'obtention du DE).

J'ai effectué un mon mémoire sur l'utilisation du test de receptivité avec une population de déficients mentaux. Cela m'a amener à me poser la question de l'indication d'une approche receptive sur cette population.

Pour le choix des disques, j'utilise comme première approche ce test et je cherche des musiques qui pour moi sont proches de celles où j'ai obtenu des réponses suceptible d'effectuer un travail sur le ressenti et les émotions.

Mais il est vrai que je m'interroge et je me demande même si ce choix est si important que cela.

Les 3 jeunes (2 ne sont suivis que depuis septembre 2006) que je suis ont des comportements vraiment différents et les ojectifs visés sont différents:

Travail sur les émotions pour pouvoir mieux les conrôler et ainsi canaliser son agressivité.

Par l'écoute musicale, essayer d'obtenir une parole et un avis personnel et non être toujours d'accord (la musique est forcement "bien" car c'est un adulte de l'IME qui la fait écouter)

Permettre de verbaliser ses émotions, et ainsi trouver un lieu de parole et d'écoute.

Pour revenir à la question du choix des disques, j'avoue que pour le moment je tâtonne.

Il m'arrive donc de faire écouter des musique qui n'entre pas en résonnance avec le jeune, mais je me dits que si celui-ci arrive à l'exprimer c'est déjà, pour moi, une bonne chose et parfois l'échange est aussi possible.

J'espère que ma réflexion obtiendera elle un échos (conseils, critique ..., je suis prneur de tout afin d'améliorer ma pratique)

Christophe Orluc

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bonjour,
éducateur auprès de déficients légers avec troubles du comportement,j'utilise très souvent ce que les jeunes m'amènent:c'est un 1er pas vers l'alliance thérapeutique:c'est leur renvoyer un intéret immédiat à ce qu'ils sont, à ce qu'ils ne peuvent justement pas toujours dire avec leurs mots;la musique proposée (souvent le rap) associée à ma presence sont les supports de la thérapie car fréquemment,les textes sont en rapport direct avec l'histoire de ces jeunes (détresse,séparation,absence,justice,non-reconnaissance...);sans porter de jugement sur un morceau, j'accompagne le jeune dans l'écoute et nous échangeons sur le texte entendu;avec le temps,les liens se font entre chanson et vécu personnel...
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